De retour d’Italie j’avais dans le coeur une régularité qui rassure , une répétition qui apaise, un soleil qui caresse et les ombres qui s’allongent au coeur des collines.
Tous identiques, tous différents, alignés, dans un spectacle naïf et sincère. je pensais que la faille se verrait davantage et zebrerai l’espace, mais les arbres sages ont attenué la fracture .
Peut il y avoir une peinture autre que symbolique?
La répétition est au coeur de toute notre production, sans repoduction pas de vie , sans erreur pas de rythme, pas de structure.
Quand on peint à la main, on retrouve en petit les mouvements des champs de jadis, parcourus d’autant de lignes, de forces et de fractures. C’est l’essence des paysages, avec au loin l’herbe plus verte, les montagnes bleues, le soir qui marque le retour au foyer qiu’on avait.
Il y a forcement un moment ou l’on peint le dernier arbres, pour passer à une peinture plus uniforme ou l’on peindra plus l’arbre mais la colline elle-même où subsiste la trace de ces détails que l’on imagine plus qu’on ne les peint.